Il Piano Nazionale di Ripresa e Resilienza evidenzia come la “debole capacità amministrativa” del settore pubblico italiano ha rappresentato un ostacolo al miglioramento dei servizi offerti e agli investimenti pubblici negli ultimi anni ponendo la digitalizzazione e la reingegnerizzazione dei processi operativi come strumento centrale per il conseguimento degli obiettivi fissati. Il presente lavoro, partendo da quelli che sono gli attuali limiti degli enti locali alla transizione digitale verso la così detta “smart governance” presenta un’analisi delle best practices operative che hanno consentito a taluni enti locali una “transizione digitale soft” attraverso l’esternalizzazione dei propri processi operativi con l’ausilio di contratti di partenariato pubblico privato (PPP) consentendo il superamento delle criticità gestionali collegate alla “debole capacità amministrativa”. L’analisi condotta evidenzia come il superamento delle criticità evidenziate dal PNRR è vincolata ad una transizione digitale che allo stato dell’arte non è propria degli enti locali ma che può essere superata attraverso logiche di aggregazione e cooperazione o di esternalizzazione dei servizi.
Le Plan National de Relance et de Résilience (PNRR) met en évidence comment la «faible capacité administrative» du secteur public italien a constitué un obstacle à l’amélioration des services offerts et aux investissements publics au cours des dernières années, positionnant la numérisation et la réingénierie des processus opérationnels comme des outils centraux pour atteindre les objectifs fixés. Ce travail, à partir des limites actuelles des collectivités locales face à la transition numérique vers la «gouvernance intelligente», propose une analyse des meilleures pratiques opérationnelles qui ont permis à certaines collectivités locales une «transition numérique douce» grâce à l’externalisation de leurs processus opérationnels via des contrats de partenariat public-privé (PPP). Ces démarches ont permis de surmonter les défis liés à la «faible capacité administrative». L’analyse réalisée souligne que le dépassement des difficultés mises en lumière par le PNRR est conditionné à une transition numérique qui, dans l’état actuel, n’est pas pleinement intégrée par les collectivités locales, mais qui peut être favorisée par des logiques d’agrégation et de coopération ou par l’externalisation des services.
The National Recovery and Resilience Plan highlights how the “weak administrative capacity” of the Italian public sector has hindered improvements in service delivery and public investments in recent years, positioning digitalization and the reengineering of operational processes as central tools for achieving its objectives. This study examines the current challenges faced by local authorities in transitioning towards so-called “smart governance” and presents an analysis of operational best practices that have enabled certain local authorities to achieve a “soft digital transition.” This was accomplished through the outsourcing of operational processes via publicprivate partnership (PPP) agreements, effectively addressing management issues linked to “weak administrative capacity.” The analysis underscores that overcoming the critical issues outlined in the NRRP depends on a digital transition, which is currently not intrinsic to local authorities but can be achieved through aggregation and cooperation strategies or the outsourcing of services.
Le Plan National de Relance et de Résilience (PNRR) met en évidence comment la «faible capacité administrative» du secteur public italien a constitué un obstacle à l’amélioration des services offerts et aux investissements publics au cours des dernières années, positionnant la numérisation et la réingénierie des processus opérationnels comme des outils centraux pour atteindre les objectifs fixés. Ce travail, à partir des limites actuelles des collectivités locales face à la transition numérique vers la «gouvernance intelligente», propose une analyse des meilleures pratiques opérationnelles qui ont permis à certaines collectivités locales une «transition numérique douce» grâce à l’externalisation de leurs processus opérationnels via des contrats de partenariat public-privé (PPP). Ces démarches ont permis de surmonter les défis liés à la «faible capacité administrative». L’analyse réalisée souligne que le dépassement des difficultés mises en lumière par le PNRR est conditionné à une transition numérique qui, dans l’état actuel, n’est pas pleinement intégrée par les collectivités locales, mais qui peut être favorisée par des logiques d’agrégation et de coopération ou par l’externalisation des services.
The National Recovery and Resilience Plan highlights how the “weak administrative capacity” of the Italian public sector has hindered improvements in service delivery and public investments in recent years, positioning digitalization and the reengineering of operational processes as central tools for achieving its objectives. This study examines the current challenges faced by local authorities in transitioning towards so-called “smart governance” and presents an analysis of operational best practices that have enabled certain local authorities to achieve a “soft digital transition.” This was accomplished through the outsourcing of operational processes via publicprivate partnership (PPP) agreements, effectively addressing management issues linked to “weak administrative capacity.” The analysis underscores that overcoming the critical issues outlined in the NRRP depends on a digital transition, which is currently not intrinsic to local authorities but can be achieved through aggregation and cooperation strategies or the outsourcing of services.